Lady Diana, née Diana Frances Spencer le 1er juillet 1961, à Sandringham, dans le Norfolk. Lady Diana était la fille de John Spencer, 8ème comte Spencer, et de Frances Spencer, née Shand Kydd. Diana Spencer était, par son père une lointaine descendante de Charles II d’Angleterre (descendance illégitime) et, par lui, d’Henri IV, roi de France, de Saint Louis et d’Hugues Capet.
Troisième fille du vicomte et de la vicomtesse Althorp, Diana éprouve très tôt un sentiment de culpabilité parce qu’elle n’est pas un garçon, l’héritier mâle tant attendu du couple, d’autant plus que la vicomtesse Althorp avait mis au monde, en 1960, un fils très fragile qui n’avait pas survécu à sa naissance. Diana a un parcours scolaire assez médiocre. Elle réalise d’abord des études à Riddlesworth Hall dans le Norfolk puis à la West Heath Girls’ School dans le Kent. Elle intègre ensuite en 1977 l’Institut Alpin Videmanette en Suisse, institution pour jeunes filles de bonne famille. De sensibilité artistique et très sportive, elle rêve de devenir danseuse de ballet. En 1978, elle retourne à Londres, et commence différents petits emplois. Elle trouve enfin un poste de nourrice dans une famille américaine et, à l’automne 1979, travaille en tant qu’assistante dans un jardin d’enfants.
C’est à cette époque qu’elle est repérée par la famille royale, la reine considérant que sa douceur, sa modestie et sa discrétion font d’elle une personnalité idéale pour le rôle de princesse de Galles.
Le 29 juillet 1981, Lady Diana Spencer épouse le prince Charles dans une robe de mariage conçue par les designers David et Elizabeth Emanuel. La robe de mariée était ornée de dentelle et de taffetas, avec une longue traîne de près de 8 mètres de long.
Cette robe est devenue l’une des robes de mariée les plus célèbres de tous les temps. Elle aura par la suite 2 enfants avec le prince de Galles : William, en 1982, et Henry, dit « Harry », en 1984.
L’union est un mariage semblant arrangé, présenté comme un conte de fées au moyen d’une incroyable médiatisation. Choisie pour sa jeunesse, son sang royal et son apparente docilité, Diana Spencer n’est pas préparée au rôle qui l’attend et leur rencontre est probablement arrangée lorsque la jeune femme, le 30 juillet 1980, assiste à un match de polo dans lequel joue le prince Charles.
Elle gagne très vite une grande popularité nationale et internationale et devient notamment une figure mondiale de la cause humanitaire. Elle crée et s’engage dans plusieurs associations pour défendre des causes comme la défense des enfants, la lutte contre le sida, les mines antipersonnel ou encore le cancer. Elle aide surtout les enfants pauvres d’Afrique et se montre au côté de nombreuses personnalités comme Nelson Mandela, Mère Teresa et le Dalaï-lama. Surnommée par la presse très active à l’époque « la princesse des cœurs » ou « la princesse du peuple », elle devient la personnalité royale la plus médiatisée avec sa belle-mère Élisabeth II ainsi que l’une des femmes les plus célèbres du monde à la fin du xxème siècle.
Lors d’un dîner à la Maison Blanche en 1985, Lady Diana porte une robe de gala bleu marine signée Victor Edelstein. Le dîner à la Maison Blanche a eu lieu le 9 novembre 1985, lors d’une visite officielle du prince Charles et de Lady Diana aux États-Unis. Lors de la soirée de gala, Lady Diana a été invitée à danser avec John Travolta sur la piste de danse improvisée dans la salle de bal de la Maison Blanche. La danse entre Lady Diana et John Travolta est devenue un moment iconique de la soirée. Les deux ont dansé sur la musique du film « Saturday Night Fever » de Travolta, et la grâce et l’élégance de Lady Diana ont captivé l’attention du public du monde entier.
Le style de Lady Diana était à la fois élégant et accessible. Ses choix vestimentaires, qu’il s’agisse de ses robes de soirée ou de ses tenues plus décontractées, étaient suivis de près et souvent imités. Sa capacité à mélanger sophistication et modernité a fait d’elle une référence incontournable dans le monde de la mode.
En avril 1987, la princesse de Galles est l’une des premières célébrités à être photographiée touchant une personne atteinte du virus VIH.
Sa contribution au changement de l’opinion publique envers les séropositifs a été résumée par ces mots de Bill Clinton, en décembre 2001 dans Diana, Princess of Wales Lecture on AIDS : « En 1987, lorsqu’une grande partie de la population croyait qu’il était possible de contracter le sida par de simples contacts, la princesse Diana s’est assise sur le lit d’un malade du sida et lui a serré la main. Elle a montré au monde que les séropositifs ne méritaient pas l’isolement mais la compassion. Ces prises de position ont contribué à faire évoluer l’opinion mondiale, à donner espoir aux séropositifs et à sauver des vies. »
Lady Diana a été une fervente promotrice des créateurs britanniques, contribuant ainsi à propulser l’industrie de la mode du Royaume-Uni sur la scène internationale. Des noms comme Catherine Walker, Bruce Oldfield et Elizabeth Emanuel ont vu leur renommée exploser grâce à l’exposition que Lady Diana leur a offerte en portant leurs créations avec grâce et élégance. Les choix d’accessoires de Lady Diana étaient eux aussi très observés et souvent copiés. Ses chapeaux, sacs à main et bijoux sont devenus des pièces emblématiques de sa garde-robe et ont contribué à façonner les tendances de la mode de son époque. Son sens unique du style et sa capacité à accessoiriser avec élégance ont inspiré de nombreux amateurs de mode à travers le monde.
29 juin 1994, Diana est l’invitée d’honneur de la soirée caritative annuelle du célèbre Vanity Fair à la Serpentine Gallery de Londres. Après un mariage compliqué et largement commenté par la presse, Lady Diana est séparé du prince Charles depuis 2 ans. Elle se présente alors dans une robe de soirée noire en velours, création du designer grec Christina Stambolian, caractérisée par une coupe asymétrique, des épaules dénudées et une fente haute sur la jambe, robe qui sera nommée par la suite la « Revenge Dress ». Le couple princier se sépare en 1992, et le divorce est formellement acté en 1996.
Le choix de Lady Diana de porter cette robe lors de cet événement hautement médiatisé a été interprété comme une déclaration de son indépendance et de sa force face à l’infidélité de son mari. La robe était une réponse visuelle à l’interview confessionnelle du prince Charles, et elle est devenue un symbole de résilience et de confiance en soi.
Son investissement humanitaire le plus médiatisé sera durant son voyage en Angola. En janvier 1997 en tant que volontaire VIP de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, elle visite des victimes de mines antipersonnel, et prend connaissance des projets de déminage organisés par le HALO Trust britannique et soutient les programmes d’éducation et de sensibilisation sur les dangers des mines dans l’environnement immédiat des maisons et des villages.
En août de la même année, elle se rend en Bosnie avec le Réseau des survivants des mines terrestres (en anglais Landmine Survivors Network). Elle porte toute son attention aux blessures que les mines antipersonnel occasionnent des années après la fin d’un conflit et, bien souvent, sur des enfants.
Son influence sur la signature du Traité pour l’interdiction des mines antipersonnel, traité d’Ottawa le 3 décembre 1997 (peu de temps après son décès) par 122 pays fut déterminante.
Lady Diana décède tragiquement le 31 août 1997 à 36 ans, dans un accident de voiture survenu dans le tunnel du pont de l’Alma à Paris, en France.
Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Diana_Spencer
https://www.vanityfair.fr/mode/story/lhistoire-derriere-la-celebre-revenge-dress-de-lady-di/3002
The woman Inside // Netflix
Diana Spencer : podcasts et actualités www.radiofrance.fr